Ce n’est pas l’intention qui compte !

En communication, une bonne idée n’est pas suffisante : ce qui importe, c’est comment elle est reçue !

Avoir une idée brillante c’est excitant, mais cela ne garantit pas son succès. Vous pourriez avoir le concept le plus innovant du siècle, mais sans une exécution qui capte vraiment votre audience, elle restera juste une idée parmi tant d’autres.

Check list avant de déployer l’idée du siècle :

  1. Connaître votre public : avant tout, plongez dans les besoins, les désirs et les attentes de votre audience. Une idée peut sembler géniale à première vue, mais si elle ne répond pas aux aspirations de votre public cible, elle risque de passer inaperçue.
  2. Tester avant de lancer : utilisez des prototypes, des sondages, des groupes de discussion ou le client vu aujourd’hui pour obtenir un retour d’information précieux. Cela permet d’ajuster le tir avant de déployer votre idée à grande échelle.
  3. Adapter le message : une idée peut être reçue différemment selon la manière dont elle est présentée. Assurez-vous que le message est clair, pertinent et adapté à votre audience. La communication est un art (si, si, parfois), il s’agit de travailler le ton et le format qui résonnent le mieux.
  4. Mesurer et ajuster : lancez vos initiatives avec des indicateurs de performance clairs. Analysez les retours et ajustez votre approche en fonction des résultats pour maximiser l’impact de votre idée.
  5. Raconter une histoire : une idée se transforme en succès quand elle est bien racontée. Créez une narration autour de votre concept pour captiver et engager votre audience. 

Vous m’avez vu venir…? En tant que DirCom et Marketing , je mets mon expertise au service des PME et TPE. 😇 

Prêt à voir vos idées s’épanouir ? 

Stratégie de communication : qui parle ?

Dans un monde saturé de messages, la clé n’est  pas de crier plus fort, mais de parler d’une seule voix, claire et authentique. C’est ce qui capte l’attention, crée des connexions durables et construit une marque forte.

Finalement, la seule question qui doit animer le communicant : qui parle à qui ?

Si le second « qui » est souvent  très étudié (on y reviendra bientôt promis), le premier mérite franchement qu’on s’y attarde.

Assurer la cohérence.

Que ce soit une petite entreprise ou une multinationale, l’unicité de la parole  à travers tous les points de contact est souvent ce qui distingue les marques qui réussissent de celles qui luttent pour se faire entendre.

J’ai travaillé avec une PME qui avait une belle histoire, un produit unique, et des valeurs fortes. Pourtant, leur message passait difficilement. Pourquoi ? Leur communication manquait de fil conducteur. Chaque action était bonne en soi, mais l’ensemble manquait de cohésion.

En revisitant leur stratégie, nous avons simplifié leur message principal, l’avons décliné sur l’ensemble de leurs supports, et ajusté chaque prise de parole pour qu’elle résonne de manière harmonieuse avec le reste. Les résultats ont été rapides : une meilleure reconnaissance de marque, plus d’engagement client, et une communication interne renforcée.

Personnaliser.

Dans les bonnes écoles de marketing, on apprend à faire des personas pour visualiser et mieux cerner ses clients. Je préconise souvent avant tout de le faire pour sa propre entreprise : si elle était une personne qui serait-elle ? Homme, femme ou autre ? Cheveux bruns ou blonds ? Urbain ? Hautes études, sefl-made ? Un groupe ? …etc. 

Un bon moyen de trouver le ton juste, non ?

TPE, PME ou plus grande, posez-vous cette question : votre message est-il incarné et cohérent à chaque étape du parcours client et dans le temps ?

Si ce n’est pas le cas, peut-être est-il temps de réajuster pour que tout s’aligne. 

C’est dans cette cohérence que réside la véritable puissance de la communication.

Lire aussi : https://jeromedugast.fr/et-si-on-partageait/

Budget communication : vous avez du feu ?

Habitudes demi-mesures, stratégies timides, actions coup de poing ou… coups d’épée dans l’eau ? La communication est souvent vue comme une contrainte (financière surtout) dont les effets sont difficiles à mesurer. Pourtant, elle n’est pas un simple « nice-to-have » — c’est au contraire un des carburants essentiels et pérennes qui propulsent dans le temps votre entreprise.

La plupart de mes clients s’interrogent toujours sur la place à donner à ce poste budgétaire.
Quelques petites réflexions utiles pour penser com & budget.

Combien mettre sur la table pour vraiment faire une bonne communication ?

Oubliez les formules toutes faites qui recommandent de consacrer  1, 5 ou 10 % du chiffre d’affaires à la communication. On peut commencer petit ou miser gros dès le début, c’est très variable en fonction de votre marché, de la place que vous y occupez, de votre image (car oui, vous en avez une) et de la temporalité de votre stratégie. Vous devez toujours penser surtout à viser plus juste que haut et investir intelligemment

Comment vous assurer que chaque euro investi soit utile ?

  1. Priorité à l’impact !
    • Stop aux dispersions budgétaires sur des actions sans retour clair ! Identifiez les canaux qui résonnent le mieux avec votre audience et faites-en vos terrains de jeu favoris. Vous êtes en B2B ? Le content marketing et les webinaires peuvent être vos meilleurs alliés. En B2C ? Les réseaux sociaux, c’est votre ring ! Soyez où ça compte, et augmentez la mise sur ce qui fonctionne.
  2. Testez, apprenez, et… recommencez !
    • La communication, c’est un marathon, pas un sprint. Vos premiers essais ne rapportent pas autant que prévu ? Tant mieux, ça veut dire que vous avez déjà appris quelque chose de précieux. Adoptez une approche agile : testez différentes stratégies, analysez les résultats, ajustez vos plans et réinvestissez là où ça fait mouche. C’est en peaufinant que vous allez progresser et viser plus juste.
  3. Un secret ? La flexibilité.
    • Le monde change, les attentes de vos clients aussi. Ce qui fonctionnait hier pourrait être obsolète demain. Votre budget de communication doit donc être un organisme vivant, prêt à s’adapter aux nouvelles opportunités et à laisser tomber ce qui ne marche plus. En clair : ne laissez jamais votre budget se figer. Gardez un œil constant sur votre ROI et ajustez vos efforts en conséquence.

Et surtout !

Cessez de voir la communication comme un simple poste de dépense. C’est votre levier pour bâtir votre image et votre une marque. Considérez chaque euro investi comme une jolie pierre de taille sur votre édifice.

Pourquoi viser la robustesse plutôt que la performance ?

📚Petite lecture estivale inspirante : Antidote au culte de la performance : la robustesse du vivant d’Olivier Hamant (Tract Gallimard N°50).

Dans un monde en constante évolution, la quête de la performance ne garantit plus la durabilité. La robustesse – la capacité à résister aux perturbations et à s’adapter aux changements – devient primordiale. Contrairement à la performance, qui favorise l’efficacité à court terme, la robustesse prépare les individus et les organisations à un succès à long terme.

La différence entre robustesse et performance

La performance se concentre sur l’optimisation des résultats immédiats. Elle pousse à réduire les coûts, à augmenter la productivité et à maximiser les profits. Cependant, cette approche peut rendre les systèmes fragiles face aux imprévus. Par exemple, une entreprise qui se focalise uniquement sur la réduction des coûts pourrait être déstabilisée par une hausse soudaine des prix des matières premières.

En revanche, la robustesse valorise la préparation aux aléas et l’adaptation aux changements. Elle implique de maintenir une marge de sécurité, de diversifier les sources d’approvisionnement, ou encore d’investir dans des ressources humaines résilientes. Une approche robuste permet de mieux gérer les crises et de se remettre plus rapidement des chocs externes.

Les avantages de la robustesse pour les entreprises

Les entreprises qui intègrent la robustesse dans leur stratégie bénéficient de plusieurs avantages :

  • Résilience accrue : Elles sont mieux préparées pour faire face aux crises économiques, aux ruptures de chaîne d’approvisionnement, ou aux changements réglementaires.
  • Adaptabilité : Elles peuvent s’adapter rapidement aux nouvelles technologies ou aux changements de marché, sans perdre leur compétitivité.
  • Réputation solide : Les entreprises robustes sont perçues comme fiables, ce qui renforce la confiance des clients, des partenaires et des investisseurs.

Comment intégrer la robustesse dans une stratégie

Pour développer la robustesse, il est essentiel d’adopter une vision à long terme. Voici quelques pistes :

  • Diversification : Diversifiez vos produits, services et marchés pour réduire les risques.
  • Investissement dans les ressources humaines : Formez vos employés à être polyvalents et résilients face aux changements.
  • Innovation continue : Adoptez une culture d’innovation pour anticiper les changements technologiques et de marché.

Se préparer pour un avenir incertain

En intégrant la robustesse dans votre stratégie, on prépare l’entreprise à surmonter les défis futurs et à prospérer dans un environnement incertain. S’engager dans une démarche permet de naviguer à travers les tempêtes à venir.

À lire et à creuser…😊🌿

https://www.youtube.com/watch?v=Ql2_sO30ITY

lire aussi : Revenir aux fondement de la communication

Remettons les réseaux sociaux à leur juste place

« • Et côté stratégie en communication ?
• Tout est ok, on publie toutes les semaines sur Insta et Linkedin ! »
…Argh !…

C’est aujourd’hui un réflexe malheureusement très ancré dans les entreprises – et les bancs des écoles de com : confondre communication et réseaux sociaux.

Les outils restent des outils.
Rien de plus.

N’oublions pas que les réseaux sociaux sont :
• des canaux de diffusion surchargés d’informations
• des outils à conversions limitées
• des algorithmes changeants dont nous sommes totalement dépendants
• des contenus hyperformatés et copiés les uns sur les autres
• formats ultra-courts incapables de porter des messages complexes
• des accélérateurs de tendances imprévisibles
• des sources potentielles de bad-buzz incontrôlables

Une fois que l’on sait cela, on peut profiter de leur formidable force et s’y investir avec bonheur pour contribuer à son image de marque en complément de…
l’évènementiel, les sites web, la publicité, les webinaires, la street communication, l’influence, les relations presse, le mailling, les blogs, l’affichage dynamique, les salons, le sponsoring, les goodies, les workshops, les signalétiques, la PLV, le mécénat, les applications mobiles, etc. etc. etc.

On varie les plaisirs ?

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Et si on partageait la fonction de communication

Intégrer un directeur de la communication à temps plein est souvent impensable pour les petites et moyennes entreprises.

De même, un community manager ou un chargé de communication, s’il remplit des missions importantes, manque souvent de hauteur et demande au dirigeant de s’impliquer plus qu’il ne le souhaiterait.

C’est là que le concept du temps partagé prend tout son sens et offre des avantages importants.

👉 Expertise à la demande

Avec un dirCom partagé, vous bénéficiez de l’expertise d’un professionnel chevronné sans avoir à supporter les coûts salariaux et les dépenses liées à un employé à temps plein. Vous pouvez faire appel à ses services lorsque vous en avez besoin, que ce soit pour des projets spécifiques, des campagnes ponctuelles ou des conseils stratégiques.

👉 Flexibilité et adaptabilité

L’un des principaux avantages du principe est sa flexibilité. Vous pouvez ajuster les heures de travail et les services fournis en fonction de l’évolution des besoins de votre entreprise. Cela permet une utilisation efficace des ressources et une réactivité accrue aux changements du marché.

👉 Coûts maîtrisés

Engager un directeur de la communication en temps partagé peut être une solution rentable pour les entreprises, surtout celles qui n’ont pas besoin d’une présence à temps plein dans ce domaine. Vous ne payez que pour les services utilisés, ce qui permet de réduire les coûts tout en maintenant la qualité de la communication de votre entreprise.

👉 Diversité d’expériences

En travaillant avec un directeur de la communication en temps partagé, vous bénéficiez souvent de l’expérience et des connaissances acquises auprès de différentes entreprises et industries. Cela apporte une perspective nouvelle et des idées innovantes à votre stratégie de communication, vous permettant de vous démarquer de la concurrence.

Bref, une solution flexible, rentable et experte .

Que vous cherchiez à optimiser votre présence en ligne, à développer une stratégie de relations publiques ou à renforcer votre image de marque, un directeur de la communication en temps partagé peut être un atout précieux pour votre entreprise.

Avez-vous pensé ou testé le temps partagé ?

Laisser vivre la langue ?

« Les discours sur les « fautes » saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits.
Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne « déforment » pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. »
Collectif de linguistes – Tracts Gallimard N°49

Sans être rigoriste absolu, je suis plutôt très attentif à la langue, la syntaxe et la grammaire, le vocabulaire. Les textes constellés de fautes me font mal et j’ai toujours pensé que la pensée exige une langue juste et précise.

Pourtant, ce petit livre est venu bouleverser quelques-unes de mes idées reçues. 
Il propose une autre manière de penser la langue : un organisme vivant qu’il est illusoire de vouloir figer et, surtout, un outil de pouvoir autant qu’une arme d’émancipation.

Ça gratte, mais c’est vraiment éclairant.

Consultant en communication, expert opérationnel et formateur en Vendée, j’accompagne les entreprises en stratégie et contenus de communication.

Pour en savoir plus

C’était en 2019… bien avant avant ChatGPT

« La plupart des études évaluent l’activité humaine à moins de 60% de l’activité totale sur internet. Le reste, soit plus de 40%, est une attention factice, produite par des robots ou par des humains dont c’est le métier. » 
La civilisation du poisson rouge – Bruno Patino – Grasset

Consultant en communication, expert opérationnel et formateur en Vendée, j’accompagne les entreprises en stratégie et contenus de communication.

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La pratique des ateliers d’écriture

Je pratique les ateliers d’écriture depuis presque trente ans. 
🖋 
Se rejoindre en groupe pour jouer avec le langage, le triturer, faire des tentatives, expérimenter toutes sortes d’écritures, apprendre à mieux lire les auteurs… les bienfaits me semblent toujours aussi inépuisables.
📚 
…A tel point que je me suis formé à l’animation des ateliers et j’ai rejoint un collectif qui propose des ateliers d’écritures en Vendée : Encrage.
Nous faisons des propositions variées pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent expérimenter l’écriture créative. 

N’hésitez pas à nous visiter 😊 

Atelier d’écriture Encrage

Consultant en communication, expert opérationnel et formateur en Vendée, j’accompagne les entreprises en stratégie et contenus de communication.

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